Tondelier "sidérée" : le Premier ministre ne sera pas de gauche

3 godzin temu
Marine Tondelier et Cyrielle Chatelain s'adressent à la presse après leur rencontre avec Emmanuel Macron à l'Élysée (Image symbolique) (Photo by LUDOVIC MARIN/AFP via Getty Images) Getty Images

Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes, est sortie "sidérée" de la réunion à l'Élysée avec Emmanuel Macron vendredi après-midi. Elle a confirmé que le prochain Premier ministre ne sera pas issu de la gauche, malgré les attentes du Nouveau Front populaire.

"Nous ressortons avec aucune réponse sur rien, si ce n'est que le prochain premier ministre qui devrait ętre nommé dans les heures qui viennent ne sera pas dans notre camp politique", a-t-elle déclaré en sortant de l'Élysée, accompagnée de Cyrielle Chatelain, présidente des députés écologistes.

Le président a réuni les chefs des principaux partis politiques, à l'exception du Rassemblement national et de La France insoumise, pour tenter de sortir de la crise politique. Cette réunion de près de trois heures visait à trouver un consensus sur la nomination d'un nouveau Premier ministre après les récentes turbulences gouvernementales.

Retraites au cœur des tensions

Sur la réforme des retraites, Emmanuel Macron a proposé de "décaler dans le temps" la mesure sur l'âge de départ mais pas celle sur le nombre de trimestres cotisés. Selon Les Échos, ce report concernerait spécifiquement l'âge de départ qui passerait de 2027 à 2028, soit après la prochaine élection présidentielle.

Marine Tondelier a estimé que "plus il est seul, plus il se rigidifie sur sa position initiale" et a prédit que "tout ça va très mal se terminer". La gauche a unanimement rejeté cette proposition et maintient ses menaces de censure contre tout gouvernement qui ne reviendrait pas sur la réforme.

Laurent Panifous, président du groupe LIOT, a confirmé qu'il n'y aurait "a priori pas de dissolution" et qu'une nomination de Premier ministre interviendrait "dans les prochaines heures", avec "le 49.3 sur la table".

Coordination des oppositions

D'après Les Échos, les dirigeants de gauche avaient coordonné leur stratégie lors d'un déjeuner au restaurant "Matignon" avant la réunion. Cette préparation commune explique en partie l'unité de leur rejet des propositions présidentielles.

Le Figaro révèle que Gérard Larcher, président du Sénat, a envoyé un SMS direct à Emmanuel Macron à 12h50 pour protester contre l'exclusion du Sénat de cette concertation. Pendant ce temps, Marine Le Pen s'affichait stratégiquement absente en postant des selfies depuis un congrès de pompiers.

La crise politique s'approfondit alors que le président peine à rassembler un consensus, męme après des concessions sur les retraites. Les observateurs politiques notent l'isolement croissant de Macron dans cette quatrième crise gouvernementale en un an.

Sources utilisées : "Le Figaro", "Les Échos", "Ouest-France", "Capital.fr", "France Info" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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