Gaza : Trump espère un accord de tręve la semaine prochaine

5 godzin temu

Les négociations indirectes entre Israël et le Hamas sur un cessez-le-feu à Gaza sont entrées lundi dans leur deuxième semaine. Le président américain Donald Trump a exprimé l'espoir d'un accord proche sur une tręve dans le territoire palestinien meurtri par de nouveaux bombardements israéliens.

Cette guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël le 7 octobre 2023.

Négociations à Doha se poursuivent

Les belligérants s'accusent mutuellement d'enrayer ces négociations lancées le 6 juillet à Doha par l'intermédiaire du Qatar, des États-Unis et de l'Égypte. Ces discussions sont basées sur une proposition prévoyant une tręve de 60 jours associée à une libération d'otages israéliens retenus par le Hamas.

« Les discussions se poursuivent à Doha et la délégation du Hamas s'y trouve » toujours, a déclaré à l'AFP un responsable palestinien proche des négociations. Les médiateurs « poursuivent leurs efforts pour qu'Israël présente une carte de retrait de Gaza révisée et acceptable », selon lui.

Témoignages de douleur à Gaza

« Il n'y a pas de tręve avec eux. Chaque goutte de sang sera vengée et notre vengeance ne s'éteindra ni avec le temps, ni avec les déplacements ni avec la mort », a lancé à l'AFP la voix brisée Belal Al-Adlouni. Il a perdu son frère, sa belle-sœur et trois neveux dans une frappe israélienne contre leur tente à Khan Younès, dans le sud de Gaza.

À l'hôpital Nasser, où plusieurs Palestiniens dont des enfants pleurent la mort de membres de leurs familles, Mohammed Al-Adlouni est affligé. Ce garçon a survécu à la frappe qui a tué ses parents et trois frères dans leur tente. Il était allé chercher de l'eau au moment du bombardement, a raconté Belal Al-Adlouni, son oncle.

Bombardements dans le nord

Des journalistes de l'AFP dans le sud d'Israël ont vu d'importantes colonnes de fumée dans le nord de la bande de Gaza limitrophe après des bombardements. Selon le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, dix Palestiniens ont été tués dans les frappes sur Gaza-ville et douze à Khan Younès.

L'armée israélienne, interrogée par l'AFP, n'a pas commenté dans l'immédiat ces informations. Elle a affirmé dans un communiqué avoir détruit « des infrastructures terroristes » utilisées à Gaza-ville par le Hamas et le Jihad islamique.

Trump exprime son optimisme

« Sur Gaza, nous discutons et nous espérons que ce sera réglé la semaine prochaine », a dit Donald Trump dimanche soir au sujet d'un accord de tręve. Il réitérait ainsi ses déclarations optimistes du 4 juillet.

Trump a rencontré la semaine dernière le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Ce dernier a répété ces derniers jours les objectifs de la guerre : libérer les otages, désarmer le Hamas et le chasser de Gaza, où le mouvement islamiste a pris le pouvoir en 2007.

Bilan dramatique du conflit

L'attaque du 7 octobre 2023 a fait 1.219 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne.

Au moins 58.026 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne de représailles israélienne à Gaza, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l'ONU. L'armée israélienne s'est emparée de vastes secteurs de Gaza, en proie à un désastre humanitaire avec ses plus de deux millions d'habitants menacés de famine selon l'ONU.

Désaccord sur le plan israélien

Samedi, une source palestinienne a affirmé que le Hamas rejetait « totalement » un plan d'Israël prévoyant le maintien de ses forces « sur plus de 40 % de la superficie de Gaza ». L'objectif d'Israël est « d'entasser des centaines de milliers de déplacés » dans le sud de Gaza, « en préparation d'un déplacement forcé de la population vers l'Égypte ou d'autres pays », selon elle.

En riposte, un responsable israélien a accusé le Hamas de « saboter les négociations ». Le 7 juillet, le ministre de la Défense Israël Katz a présenté un plan prévoyant l'établissement d'une zone fermée dans le sud de Gaza, en cas de tręve.

Critiques internationales du plan

Cette zone accueillerait dans un premier temps quelque 600.000 déplacés et à terme, l'ensemble de la population civile. L'Unrwa, l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, a comparé cette éventuelle installation à un « camp de concentration ».

Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties.

(AFP) Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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